Brian Aldiss Aldiss, Brian W.
Le livre d'or de la S.F. [34]: Le livre d’or de la science-fiction Le « livre d’or » présente le panorama complet de la science-fiction classique et moderne à travers les œuvres, les écoles et les genres qui ont marqué son évolution. • Chaque volume est consacré à un auteur ou à un domaine particulier, dont il regroupe les nouvelles les plus fulgurantes, les plus illustres ou les plus significatives. • Un grand nombre de textes présentés dans le « livre d’or » sont inédits en français. • Chaque volume est en outre enrichi d’une préface, d’une étude bibliographique approfondie et de nombreuses notices demandées aux meilleurs spécialistes. Le « livre d’or », c’est la “bibliothèque idéale” de l’amateur de science-fiction. Brian W. Aldiss est né en 1925 et a publié son premier texte en 1955. Écrivant à la fois de la S.F. et de la littérature générale, il était bien placé pour échapper aux contraintes des genres, et c’est avec lui que la S.F. anglaise est devenue une littérature ambitieuse. Des romans comme <em>Croisière sans escale, le Monde vert, Barbe-Grise et Frankenstein délivré</em> ont fait de lui une gloire nationale : il a même présidé la Société des Auteurs anglaise. Son œuvre évoque le désarroi de l’homme face au mystère de l’univers, l’ampleur vertigineuse du temps et de l’espace, le long travail de l’entropie qui condamne toutes choses à la vieillesse et à la mort, l’incapacité de l’homme à percevoir sa propre insignifiance. Le ton est très varié, du conte philosophique au récit picaresque. Aldiss est l’orfèvre de la S.F. : ses nouvelles sont de vrais bijoux. Au sommaire de ce numéro 34 : Judas dansait (1958)Homme sur pont (1964) Homme en son temps (1965) Trajectoires immobiles (1967) Le Théorème du firmament (1969) Si loin de prague (1969) Sobres bruits du matin dans une contrée marginale (1971) Un vaisseau cher et délicat (1973) Un dollar, ça vaut combien ? (1970) Voyage au coeur du rêve (1976) Une optique chinoise (1978)
Croisière sans escale Aldiss, Brian W.
Roy Complain est un chasseur de la tribu Greene. Il arpente le monde envahi par la jungle des poniques et survit tant bien que mal grâce à ce qu'on lui donne en échange de son gibier. Jusqu'au jour où Gwenny, sa compagne, est enlevée dans des circonstances étranges. Il part alors, en compagnie de Marapper, le prêtre, et de trois autres membres de la tribu, à la découverte de secteurs inexplorés du monde où subsistent les traces d'une civilisation gigantesque et disparue. Les croyances et les certitudes de Complain vont, petit à petit, voler en éclats.Dès Croisière sans escale, son premier roman de science-fiction, Brian Aldiss faisait preuve d'une originalité et d'une imagination qui l'ont placé d'emblée parmi les plus grands créateurs du genre.
L'autre île du Dr Moreau Aldiss, Brian W.
1996. Nous sommes à la veille de la Troisième Guerre mondiale. Et c'est le moment que choisi, bien involontairement, Roberts, secrétaire d'Etat, de retour de la Lune, pour faire naufrage à côté de l'île du Dr Moreau. Vous vous souvenez le livre de H.G. Wells, l'île des monstres mi-humains, mi-animaux, bricolés par un savant fou ? Mais ici il ne s'agit plus de fiction. Dans son île, Mortimer Dart, monstre de naissance et généticien de génie, fabrique dans le plus grand secret les armes de la guerre imminente. Et surtout les êtres qui pourront lui survivre.
Le monde vert Aldiss, Brian W.
La Terre, dans cinq milliard d'années.Inondée par les puissants rayons d'un Soleil sur le point d'exploser, elle est devenue une jungle omniprésente dont les lianes s'étendent jusqu'à la Lune en une singulière toile d'araignée tissée par les Travertoises, ces immenses arachnides végétaux de dizaines de mètres de diamètre capables de voyager dans l'espace. Au fil des millénaires, en effet, notre satellite a ralenti sa course et surplombe désormais toujours la même face de la Terre.Gren et sa compagne, Yattmur, ultimes descendants de la race humaine, parcourent cette jungle, d'un monde à l'autre, à la recherche de leurs semblables, mais aussi de quelque chose qui ressemblerait à l'Ancien Temps... Le Monde vert, un des classiques incontestés de la science-fiction, fut couronné par le prix Hugo en 1962. À l'heure des dérèglements climatiques annoncés, il est toujours d'actualité, tout en réussissant à rester optimiste.
SuperToys Aldiss, Brian W.
— Toi et moi, nous sommes réels, n'est-ce pas Teddy ?Les yeux de l'ours en peluche regardèrent le garçon sans ciller : — Toi et moi, nous sommes réels, David.Il était spécialisé en réconfort.Ceci est l'histoire d'un petit garçon qui n'arrive pas à plaire à sa maman, un petit garçon qui n'est pas du tout un petit garçon, un petit garçon dont l'intelligence est artificielle.En trois nouvelles fulgurantes d'une densité incroyable, B. Aldiss met en scène ces superjouets, les Supertoys, ainsi que les limites de l'intelligence artificielle, et s'interroge sur ce que peut être l'humanité et le rapport au réel.Kubrick et Spielberg en ont fait la trame du film A.I. (Intelligence Artificielle).Les autres nouvelles qui composent ce volume sont d' autres histoires de notre avenir sur la capacité de l'homme à contrôler les progrès irrésistibles de la technologie sans perdre son humanité. « Brian Aldiss est l'un des meilleurs auteurs de science-fiction que la Grande-Bretagne ait jamais produit. »Iain Banks