Faux jour Troyat, Henri
Pour le petit Jean, orphelin de mère, la vie s'écoule, monotone et triste, entre le lycée et l'appartement de sa tante. Mais une secrète attente illumine sa vie. L'attente d'un père parti faire fortune en Amérique et dont le seul nom évoque pour lui la fantaisie, l'enthousiasme, l'aventure. Aussi quel bonheur lorsque le " père prodige " revient à l'improviste et annonce à son fils qu'ils vivront désormais ensemble ! C'est le début d'une lente découverte mutuelle et d'une inévitable confrontation père-fils.
La Barynia Troyat, Henri
La lumière des justes [2]: Dans ce deuxième volume - qui peut se lire comme un roman séparé-, la belle et ardente Sophie, jeune aristocrate française aux idées républicaines, est devenue la barynia, l'épouse du barine, du seigneur russe Nicolas Ozareff qu'elle a suivi dans son pays. Sa vie à Kachtanovka, immense domaine où les paysans serfs sont parqués dans de misérables villages, constitue pour Sophie une extraordinaire expérience. Indignée par l'injustice de certaines coutumes russes, elle n'hésite pas à affronter son beau-père, hallucinante figure de vieillard despotique mais qui finit par céder au charme de la jeune Parisienne au point de jalouser son propre fils. Dévouée à tous, Sophie apprend à lire au petit moujik Nikita, qui l'adore en secret. Mais est-elle assez attentive aux sentiments que Nicolas, désoeuvré, sent naître en lui pour la belle Daria Philippovna ?
La fille de l'écrivain Troyat, Henri
Au terme d'un long et prolifique parcours jalonné de succès, le vieil écrivain Armand Boisier, de l'Académie française, est saisi d une double inquiétude. Il sent venir à la fois le tarissement de son imagination créatrice et l'éloignement de sa fille, Sandy, qu'il aime avec passion et qui est devenue, depuis la mort de sa femme, sa confidente, son inspiratrice et son dernier recours contre la solitude. Tiraillé entre la jalousie paternelle et les soucis de la carrière, Boisier doit se défendre comme romancier déserté par son public et comme père lâché par son enfant. Car Sandy s'est entichée de Jean-Victor Desormieux (dit J-V.D), un jeune écrivain en vogue dont le roman Les Outrages caracole en tête de la liste des best sellers... quand le sien propre n'y apparaît même pas ! Et voilà que ce jeune intrigant flatte la vanité du père pour mieux lui voler sa fille. A la demande de Sandy, Armand obtient à son rival le Grand Prix de l'Académie française : dernier clou au supplice du vieil homme meurtri. Mais J-V.D. ira trop loin...
La fosse commune Troyat, Henri
L’être humain se comporte, à ce qu’il paraît, en machine mue par des réactions chimiques. Une dose supplémentaire de ci ou de ça peut donc modifier son caractère et le professeur Otto Dupont s’est spécialisé dans cette opération mais, pour éviter des mécomptes à ses clients, il recourt d’abord à des « essayeurs ». Albert Pincelet est de ces Cobayes qui vivent la curieuse expérience de changer à volonté de personnalité. Dans le cas de l’héroïne du Vertige, nul besoin n’a été de chauffer les alambics pour qu’elle se monte la tête à propos de tableaux – et le remords est l’ingrédient magique qui pousse L’Assassin à tuer un cadavre, mais plus subtil est le jeu du Ressac où un jeune homme finit par calquer ses sentiments sur le modèle que lui prête son entourage. Faiblesse du personnage ou influences occultes ? Le fait est que certaines choses dépassent l’entendement : la façon dont, par exemple, le statisticien Laquelle prévoit le décès de ses concitoyens et qui donne tout son mystère à Erratum – ou les pressentiments de La Dame noire, terrifiée à l’idée de partir seule pour l’autre monde. Un monde d’où l’on revient s’il faut en croire Le Tandem et d’où sort peut-être aussi Le Ratuset, lutin ou démon, car les neuf nouvelles de ce recueil nous entraînent avec talent du quotidien au fantastique.
La gloire des vaincus Troyat, Henri
La lumière des justes [3]: A Saint-Pétersbourg, en décembre 1825, Nicolas Ozareff tente avec ses amis, groupe d'aristocrates et de militaires généreux, de renverser le régime aristocratique pour imposer une constitution libérale. Rassemblés sur la palce du Sénat, les "décembristes" sont décimés par les canons du futur tsar Nicolas Ier. Les survivants, jetés dans les cachots de la forteresse Saint-Pierre et Saint-Paul, seront pendus ou déportés en Sibérie. Comment Sophie, qui vient d'apprendre l'infidélité de son mari, réagira-t-elle à la nouvelle du danger qui le menace ?
La lumière des justes Troyat, Henri
La lumière des justes [1]: 1814, Nicolas Ozareff, jeune et séduisant lieutenant russe, entre dans Paris avec l'armée du tsar, victorieuse de Napoléon. Dans une France partagée entre royalisme, Empire et idéal républicain, il découvre les raffinements des salons à la mode et s'éprend de la fière et mystérieuse Sophie de Champlitte, veuve et farouche opposante à l'occupation coalisée. Brillante épopée romanesque au cœur des complots politiques d'une Europe en mutation, ce premier tome de La lumière des justes est une ode flamboyante à l'amour et à la liberté.
Le jugement de Dieu Troyat, Henri
Sorti indemne du chaudron d’huile bouillante où l’a plongé la justice du temps, Alexandre Mirette se voit relaxé en vertu de l’axiome concernant la protection accordée par le Seigneur aux siens sur lequel se fonde l’épreuve du jugement de Dieu. La suite des événements qui le conduisent chez le bon alchimiste Taillade contredit ce brevet d’innocence et de sainteté. L’immunité lui est-elle venue d’une grâce ou d’un oubli ? De ce doute naissent tous les malheurs de Mirette, le baladin à l’âme plus sensible que le cuir. Pour n’être pas aussi franche canaille, le tailleur de pierre du Puy Saint-Clair ne mérite pas d’auréole quand il courtise Catherine, héritière du premier drapier de Tulle. Ce Lamarsaude vise l’argent puis, sa fiancée morte, l’occasion de se rendre célèbre en sculptant son tombeau. L’attaque de Tulle par les huguenots est le moyen vigoureux utilisé par la divine Providence pour le ramener à des sentiments plus humains. C’est aussi sous le signe du merveilleux que se place Le Merveilleux Voyage de Jacques Mazeyrat, troisième et dernière nouvelle de ce volume. Sans le nautonier mystérieux qui le ramène à force de rames jusqu’à Dieppe, comment serait revenu de son île déserte ce charpentier de marine à qui son humeur aventureuse fait tâter du fouet de la chiourme, de la solitude et de la soif ?
Le sac et la cendre - T1 Troyat, Henri
Dans un bruit de gamelles et de bottes, les hommes aux visages terreux, aux regards fixes, marchaient l'un derrière l'autre sans échanger une parole. On eût dit que, frappés de stupeur, ils n'avaient plus d'intérêt commun avec les camarades qu'ils croisoient sur leur route. Novembre 1914. La guerre s'installe en Russie. Le destin des Arapoff en est bouleversé. Akim et Nicolas sont au front, Nina est infirmière dans un hôpital militaire, Lioubov loue le tsar et Tania est mariée au patron des Comptoirs Danoff à Moscou. Pour tous, il semble désormais difficile d'échapper à la folie des hommes. En ces temps dramatiques où la 'grande guerre' devient une débâcle sans nom, la nature de chacun se révèle infailliblement au grand jour - la veulerie des uns, l'héroïsme des autres...
Le sac et la cendre - T2 Troyat, Henri
Le tsar est tombé, remplacé par les Soviets. Les combats font rage dans le moindre village. Mais cette fois, c'est la guerre civile entre partisans des Blancs et des Rouges. Au milieu de la tourmente, Akim et Nicolas ne servent pas la même cause mais connaissent le même désarroi.
Les Dames de Sibérie Troyat, Henri
La lumière des justes [4]: A six mille verstes de Saint-Pétersbourg, dans un village de Sibérie, Nicolas Ozareff a rejoint les jeunes nobles libéraux condamnés comme lui pour le coup d'État manqué du 14 décembre 1825. Bientôt le village perdu voit débarquer les épouses de certains condamnés, femmes jeunes et belles, portant des noms prestigieux et tout enfiévrées par l'esprit de sacrifice. Parmi les plus acharnées à combattre la discipline pénitentiaire se trouve Sophie, la femme de Nicolas. Elle s'efforce de soulager la détresse de son mari mais le souvenir de Nikita, le jeune moujik qui lui vouait un amour si pur et si absolu, la trouble au point que le conflit finit par éclater entre les époux. Dès lors, les péripéties se succèdent, violentes, passionnées, et c'est le bagne tout entier qui participe au drame.
Le vivier Troyat, Henri
Un huis-clos à cinq personnages, une sorte de pièce de théâtre, celui des émotions masquées, des désirs refoulés. Dans chaque scène un, deux, rarement trois personnes échangent un dialogue décalé, froid, banal pour mieux contenir le torrent de rancœurs, de calculs et de lâchetés qui les rongent. Et puis tout à coup, l’explosion, la fureur des non-dits qui submerge, ravage, détruit. L’irrémédiable des mots prononcés a lieu et, s’il laisse place à nouveau au calme, l’équilibre de la relation dominant-dominé est rompu. Un transfert s’opère alors entre les acteurs de ce vivier et cette vieille femme qui tyrannisait une aussi vieille fille soumise jusqu’à la veulerie, se retrouve prise au piège, totalement dépendante de ses sentiments envers un jeune homme oisif, falot et sans volonté. Quelle précision met Henri Troyat à décrire par le menu la nature des émotions qui envahissent tour à tour ses personnages et les manifestations physiques qu’elles engendrent ! Un raffinement de détails nous transporte dans le cœur même de chacun d’eux. Sans qu’il n’en soit jamais prononcé le nom, c’est bien de souffrance dont il s’agit, celle de ces êtres que leur univers étriqué oblige à concentrer sur un seul individu toute la violence de leurs sentiments. Aucun d’entre eux n’est vraiment sympathique, pas même la bonne muette qui fait les frais des caprices de ses patrons. Pourtant on se surprend à éprouver pour chacun de la compassion : allons, soyons honnête, qui n’a jamais fomenté de plan plus ou moins scabreux envers un de ses congénères pour parvenir à ses fins ? ! Qui n’a jamais tenté de manipuler l’autre ?
Sophie ou la fin des combats Troyat, Henri
La lumière des justes [5]: Déporté en Sibérie pour sa participation à la révolte de 1825, Nicolas Ozareff a trouvé la mort sur le lac Baïkal. Sa femme, Sophie, qui l'avait rejoint dans l'exil, s'est profondément attachée à ses compagnons d'infortune et surtout au Dr Wolff, noble figure de médecin qui a su éveiller son estime et peut-être sa tendresse. Soudain, elle apprend que le tsar l'autorise à regagner la Russie. Quitter celui avec lequel elle songeait à refaire sa vie la déchire, mais une faveur impériale ne se refuse pas... De Sibérie en Russie et de Russie en France, le lecteur suivra avec passion Sophie qui, au seuil de la vieillesse, retrouve les salons parisiens où la fête du Second Empire déroule alors ses fastes.
Tant que la terre durera - T1 Troyat, Henri
Installée somptueusement à Moscou, Tania ne songe qu'à profiter de la vie. Michel, son époux, lui promet un avenir brillant, tandis que Volodia, son amant, est l'artisan de ses plaisirs secrets. Pourtant, Moscou est une poudrière. Chaque jour, la presse fait état de nouvelles désastreuses. La rébellion gronde parmi les ouvriers, pendant que les Japonais mènent une guerre acharnée contres les Cosaques. Et des menaces plus personnelles encore pèsent sur Tania. À l'heure où la Russie s'embrase, son existence pourrait basculer d'un jour à l'autre...
Tant que la terre durera - T2 Troyat, Henri
Installée somptueusement à Moscou, Tania ne songe qu'à profiter de la vie. Michel, son époux, lui promet un avenir brillant, tandis que Volodia, son amant, est l'artisan de ses plaisirs secrets. Pourtant, Moscou est une poudrière. Chaque jour, la presse fait état de nouvelles désastreuses. La rébellion gronde parmi les ouvriers, pendant que les Japonais mènent une guerre acharnée contres les Cosaques. Et des menaces plus personnelles encore pèsent sur Tania. À l'heure où la Russie s'embrase, son existence pourrait basculer d'un jour à l'autre...